Conseil Communautaire: Éric Teruel
MAIRE DE PARMILIEU
Publié le – Mis à jour le
Horaires :
Lundi et Mardi : 14h à 17h
Jeudi : 14h à 18h
Vendredi : 8h à 11h30 et 14h à 16h
MAIRE DE PARMILIEU
Le peuplement est relativement ancien puisqu’on a retrouvé, de l’âge de bronze, deux longues fibules accompagnant un squelette coincé dans une fente rocheuse : l’une d’elles figure au Musée Dauphinois de Grenoble.
En premier lieu, plusieurs écrivains ont séjourné ou/et écrit sur Parmilieu : Prosper MÉRIMÉE, Paul CLAUDEL, Alphonse de LAMARTINE, Claude FARRÈRE, Marcel ACHARD, Edouard HERRIOT… Dans un poème Louis Aragon exprime la douleur d’un jeune travailleur français exilé en Allemagne au cours de la guerre de 1939 – 1945 ; obligé de quitter son pays, à cause du Service de Travail Obligatoire, il évoque son village, et tous les villages français dont les noms chantent dans sa mémoire, et parmi eux, Parmilieu ! Sur l’invitation de Monsieur Loiseau, Frédéric Dard, Luc Trassoudaine et Bernard Frangin (journaliste et écrivain lyonnais), firent une grande virée dans le Nord du Dauphiné, aujourd’hui baptisé « les balcons du Dauphiné ».
Avant que de festoyer à Crémieu, ils firent un détour par la Balme, puis Parmilieu, puis Charette, Optevoz… À Parmilieu, ils firent une partie de boules à l’Hôtel du Rhône, appelé aussi «Auberge de Maman Jo», et c’est ce cadre qui inspira Frédéric Dard pour décrire une auberge rurale dans Le Gala des Emplumés.
D’autre part, la Ville de Lyon récupéra avant la Grande Guerre les bâtiments du Serverin pour y installer un internat municipal pour enfants socialement défavorisés et déstabilisés. Edouard Herriot, réalisait là un de ses grands projets municipaux. Il institua au Serverin des rencontres auxquelles participeront Frédéric Charles Bargone dit Claude Farrère (1876-1957), Justin Godart (1871-1956), Emile Leroudier (1870-1937), Joseph Jolinon (1885-1971), Gabriel Chevallier (1895-1969), Marcel Achard (1899-1974), mais aussi Colette (1873-1954), ou encore en 1937 Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944).
L’église Saint-Pierre du XIIe siècle placée au centre Bourg témoigne de l’architecture en pierres du village. Cette pierre “De Villebois” qui correspond à du jurassique inférieur dit bathonien est localement appelée “choin”. La promenade du “sentier des bigues” offre de retrouver les traces de cette activité à Parmilieu tout en longeant les “palis” ou “pierres plantes” ou en s’abritant sous les “chapits” – mais aussi d’autres vestiges de la vie d’alors comme les fours à pain et l’ancienne magnanerie. On peut penser que l’activité des carrières démarra à Parmilieu à la même époque qu’à Montalieu, soit vers 1750, pour atteindre son apogée à la fin du XIXᵉ siècle.
(Texte réalisé avec des extraits du livre “Aux confins du Nord Isère, PARMILIEU nous livre son histoire”)
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