: Les projets mobilités

Se déplacer facilement est un élément indispensable à la qualité de vie quotidienne des habitants qu’il s’agisse d’accès à l’emploi, aux études, aux activités sportives, culturelles et de loisirs, aux démarches administratives, aux rendez-vous médicaux ou encore aux courses alimentaires.

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Schéma directeur cyclable

Dans le cadre des objectifs du projet de territoire, qui fait de l’accès aux services une priorité et qui assume l’armature territoriale, l’objectif est de construire une stratégie de mobilité cyclable dont la finalité est l’usage au quotidien du vélo pour accéder aux services et à l’emploi présents dans les polarités de services et de proximité.

Cette stratégie s’appuie avant tout sur l’identification et la mise en valeur de l’existant (jalonnement des itinéraires facilement cyclables d’accès aux services) et sur l’amélioration des autres itinéraires.

C’est dans ce contexte que s’inscrit l’étude d’un schéma d’accès cyclable aux services des polarités. Le schéma directeur cyclable comprend 4 phases fermes et 3 optionnelles :

  • Phase 1 : Le diagnostic du territoire comprenant l’identification des enjeux et des pratiques
  • Phase 2 : L’étude technique du réseau cyclable actuel
  • Phase 3 : La stratégie d’aménagements cyclables
  • Phase 4 : L’élaboration de fiches projet par trajet et la définition d’un programme pluriannuel d’investissement (PPI)
  • Phase 5 (optionnelle) : L’établissement d’un programme de communication
  • Phase 6 (optionnelle) : La réalisation d’un cahier des charges d’une étude de jalonnement
  • Phase 7 (optionnelle) : La réalisation d’un cahier des charges pour une mission de maitrise d’œuvre

La communauté de communes des Balcons du Dauphiné est lauréate de l’appel à projet AVELO 2 de l’Ademe, pour la résiliation d’un schéma directeur modes actifs (axe 1 de l’appel à projet).

Résultats de l’enquête mobilités auprès de la population

Dans le cadre de l’élaboration du schéma d’accès cyclable aux services des polarités, une enquête a été réalisée du 4 octobre au 9 novembre 2023 auprès des habitants du territoire afin de comprendre les enjeux et les pratiques cyclables.

Quelques chiffres clés

Sur les 1 231 personnes qui ont répondu
  • Personnes entre 30 et 60 ans

    77 %
  • Actifs

    80 %
  • Actifs du territoire travaillant en dehors de l’EPCI

    50 %
  • Parents

    77 %

Cette enquête auprès des habitants du territoire nous apprend que les déplacements utilitaires des répondants sont polarisés sur les communes de Crémieu, Tignieu-Jameyzieu et Morestel. De par la proximité de la communauté de communes avec d’autres EPCI, les habitants du territoire sont nombreux à se rendre dans les EPCI voisines afin de réaliser leurs achats.

  • Les habitants du territoire sont très mobiles puisque 26 % des répondants déclarent réaliser en moyenne 2 petits trajets de moins de 3 km par jour et 40 % disent réaliser un trajet entre 3 et 6 km dans une journée.

Malgré des distances inférieures à 6 km, la majorité des usagers réalisent ces trajets en voiture (77 % des répondants pour les trajets de moins de 3 km et 90 % pour les trajets entre 3 et 6 km).

Le schéma d’accès cyclable aux services des polarités a pour objectif de favoriser et de développer l’usage du vélo pour les petits déplacements quotidiens. De plus, certains habitants réalisent déjà ces déplacements à vélo, en effet, 34 % des répondants utilisent régulièrement le vélo pour effectuer des trajets inférieurs à 3 km et 23 % pour des trajets entre 3 et 6 km.

L’enquête révèle également que les habitants du territoire ont une vision positive du vélo, car dans leurs réponses au questionnaire, il apparaît que selon eux la pratique est à la fois bonne pour la santé (81 % des répondants), écologique (68 % des répondants) et permet de profiter de la nature (46 %).

Du point de vue des habitants, la pratique du vélo se heurte à plusieurs freins sur le territoire. Les répondants de l’enquête s’accordent pour mettre en avant un manque de sécurité pour les cyclistes. Cela se traduit par un manque d’aménagements cyclables ou la discontinuité de ces derniers.

De plus, l’importance du trafic routier a un impact négatif sur la sécurité des cyclistes. Aussi, le schéma d’accès cyclable aux services des polarités aura pour enjeu de sécuriser les usagers en vélo pour leurs trajets du quotidien.

Selon les répondants de l’enquête, plusieurs aménagements peuvent être mis en place afin d’encourager et de faciliter la pratique du vélo sur le territoire. Pour ¾ d’entre-deux une séparation nette de la circulation à vélo de la circulation en voiture ainsi qu’un réseau cyclable continu sont souhaités. Ces aménagements permettraient de rejoindre en priorité, selon la volonté des répondants, les établissements scolaires (71 % des répondants), les commerces (69 % des répondants), les lieux de loisirs et de sport (46 % des répondants), les services administratifs (37 % des répondants) et les entreprises (29 % des répondants). 

Projet de liaison cyclable CAPI-Balcons du Dauphiné     

Un des enjeux identifiés sur le territoire est qu’hormis la voiture, trop peu de solutions existent pour les déplacements vers ou depuis les territoires voisins. La question se pose notamment de joindre plus facilement les agglomérations voisines du territoire. Maintenir une bonne connectivité des Balcons du Dauphiné aux agglomérations et pôles d’emplois environnants est en effet essentiel.

Améliorer l’accessibilité de la communauté de communes depuis et vers les pôles extérieurs

Une déclinaison de cette politique publique est le projet de liaison cyclable entre la CAPI et les Balcons du Dauphiné qui partagent depuis 2020 les enjeux d’amélioration des liaisons douces entre leurs deux territoires pour relier notamment Bourgoin-Jallieu, Saint-Savin et Saint-Chef et également relier la voie verte de la Bourbre côté CAPI à la voie verte de Crémieu – Arandon et la ViaRhôna située sur les Balcons du Dauphiné.

La volonté commune est de créer et développer une nouvelle offre de liaisons cyclables pour des usages de loisirs et du quotidien.

Dans un souci de coordination des études et dans le but de réaliser des économies d’échelle, les maîtres d’ouvrages ont mutualisé les études concernant la création d’une liaison modes doux sur leurs 2 territoires. Un comité de pilotage a été mené avec les communes concernées des Balcons et de la CAPI le 7 octobre 2022 pour présenter la phase d’avant-projet. Un nouveau travail sur le choix du tracé a été conduit le 1 mars 2023 avec les communes des Balcons du Dauphiné concernées.

À l’issu de cette réunion les communes en question ont privilégié un itinéraire le long du Catelan, qui pourrait à la fois servir pour les usages de mobilité « loisirs » et « du quotidien ».

Une phase d’études environnementales nécessaires est actuellement menée avant de finaliser la phase projet du tracé définitif et d’entamer les travaux.

Projet de liaison Lyon-Crémieu en tramway

Un des enjeux identifiés sur le territoire est que hormis la voiture, trop peu de solutions existent pour les déplacements vers ou depuis les territoires voisins. La question se pose notamment de joindre plus facilement les agglomérations voisines du territoire.

Maintenir une bonne connectivité des Balcons du Dauphiné aux agglomérations et pôles d’emplois environnants est en effet essentiel.

Une déclinaison de cette politique publique est le projet de Projet de liaison Lyon-Crémieu en tramway.  De nombreux habitants des Balcons du Dauphiné se rendent chaque jour au travail en voiture, en direction de l’est lyonnais ou de Lyon. Cela génère congestion et dégradation de la qualité de l’air. La communauté de communes cofinance les études (sous pilotage Région) pour la mise en œuvre d’une liaison de Lyon à Crémieu en 47 minutes sur l’ancienne voie de chemin de fer de l’est lyonnais (CFEL).

Le principe de ce projet est la réutilisation d’un linéaire ferroviaire désaffecté pour créer un projet structurant de transport en commune en site propre sur l’axe du Chemin de Fer de l’Est Lyonnais sur une longueur de 17km entre Crémieu et Meyzieu, avec une connexion vers l’agglomération lyonnaise et Lyon Part-Dieu.

Ce projet va répondre à la forte attente du territoire d’une desserte en transport en commun et sera une réelle alternative aux voiries congestionnées du territoire. Il est prévu de 15 à 17 000 voyages par jour en 2040 soit 12 300 voitures en moins sur les routes.

La mise en service de ce nouvel équipement est prévue en 2030.